Archives 2008-2011

L’a-maison, installation vidéo, 2011

«Dans cette nouvelle proposition, Mathieu se dédouble, se décuple, se clone, pour illustrer toutes les activités qui l’animent au cours d’une journée dans l’espace privé de l’habitation et dans celui non moins privé, mais disons plus périphérique à celui de la «maison», soit celui de l’atelier, où advient le processus de réflexion, de création et de production de ses projets.  Ce faisant, l’artiste se permet aussi de nous mener en bateau, de manière ironique et équivoque, par ses dédoublements de personnalité aux limites de l’état borderline accentué par la mise en abime du centre, par l’épuisement du sujet lui-même, par la démultiplication ou surproduction du même, tel un motif constamment répété. Un excès de soi comme limite ou atteinte d’un paroxysme. »

Extrait du texte de présentation de l’exposition écrit par Sylvie Lacerte.

  Extrait – l’atelier

 

La volière ou le socle vide de la sculpture de Monsieur Roussil   2008

Cette oeuvre géolocative explore une superposition de deux événements, le Symposium international de sculptures de Montréal de 1964 et la Biennale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières 2008. Le projet utilise le déplacement du visiteur et sa position géolocative sur le terrain du parc de la Place-d’Arme à Trois-Rivières afin de reconstruire grâce à un assemblage de sons, l’esprit de la sculpture que Robert Roussil avait contruite en 1964 et qui était disparue rapidement dans des circonstances tragique

Documents préparatoires.

sculpture-roussil  07-dess

 

Parasite, 2008

Portevoix, installation sonore, micro,  programmation Max msp, 3 hauts parleurs, bois, pancartes électorales, casque d’écoute.

 

Contrairement à la fonction première du portevoix, Parasite ne transmet plus immédiatement le message de celui qui l’utilise.  La voix du participant se trouve parasitée dès qu’il prononce les premiers mots de sa phrase par la voix d’une autre personne. Cette autre voix, on la reconnaît, elle provient d’une base de données qui archive des discours, des entrevues de personnes connues et des extraits de films enregistrés par l’artiste elle-même au cours des dernières années. Les sources proviennent de documentaires, d’émissions télévisuelles et radiophoniques, elles proviennent aussi du web. Elles concernent différents sujets d’ordre politique, culturel, écologique et économique. Elles sont représentatives des gens qui parlent en notre nom, elles nous ressemblent en tant que société. Le projet met en parallèle le murmure intime et privé de l’individu qui tente d’exprimer la place qu’il occupe dans la société et le message médiatisé qui s’infiltre dans le quotidien de chacun.

 

 

Projets video sur cyclorama

Au cours de 2008 et 2009 quelques projets de recherche sur l’image vidéo ont été menés en collaboration avec le LAMIC .

Ces projets ont été les précurseurs du projet « L’a-maison » qui à l’origine devait être présenté sur un  écran 3600 .  La vidéo « habiter son espace » a été réalisé avec l’installation du LAMIC en collaboration avec La Bande vidéo.

Habiter son espace, 2008

Vidéo, version cycloramique, durée 45’’.

 

Installation vidéo qui examine la question de l’espace que nous occupons et des paramètres qui le définisse. Cette proposition représente l’un des résultats d’une série d’expériences produites en décembre 2008 dans le cadre d’une résidence d’artiste réalisée à La Bande Vidéo, un centre d’artistes de Québec__
Dimension cyclorama : 6m diam, hauteur : 1,80m
Dispositif : 6 projecteurs – 8 haut-parleurs
Programme : Lightwist

Travaux préparatoires:

Être à sa place, 2007-2009

Installation vidéo qui examine la question de l’espace que nous occupons et des paramètres qui le définisse par l’entremise d’entrevue auprès de personnes de cultures différentes.

être-à-sa-place